Ces chevaux bleus, c’est le bibelot chinois par exellence. Derrière cette image, trois mille ans de contacts, de rêves et de croyances entre Chine et occident, un dialogue brisé, que je recolle avec du verre.
Je casse et recompose, sculpte, recuis, jusqu’à ce que les fragments deviennent une pièce autonome. Le socle est toujours une cale technique en carton, pour sécuriser les produits qui partent en masse de Chine pour le marché occidental.
Les huit chevaux chinois furent apprivoisés par le roi des Zhous, pour atteindre le paradis de Kunlun, lieu
mythique où la déesse de l’occident cachait le fruit de l’immortalité.